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Château Siaurac

Lalande de Pomerol

1753 – 1759 : Le livre de compte et de raison, tenu par Etienne RABION permet de
faire remonter les origines viticoles de Siaurac au 18ème siècle.
« Etienne RABION signale avoir vendu pour le compte du domaine de Siorac, à monsieur LACAZE, fils ainé du marchand de vin à Libourne, six tonneaux de vin blanc et quatre tonneaux de vin rouge… »
23 novembre 1812 : Testament de Mathurin RABION, propriétaire habitant à Ciorat par lequel il lègue à son petit neveu, nommé également Mathurin RABION,
le domaine de Ciorat.
De 1812 à 1832 : Mathurin RABION est maire de Néac.
1832 : Pierre BRISSON, notaire à Libourne et conseiller municipal de Saint-
Emilion, achète le domaine en 1832. Son fils, Benjamin BRISSON hérite du domaine et épouse en 1856, Elise CHAPERON, la fille du négociant et président du tribunal de commerce, Joseph CHAPERON. Le Domaine de Siaurac est mentionné dans le contrat de mariage. La propriété consiste alors « en maison de maître et de cultivateur chai, écurie, autres corps de métairie et de Bourdieu au lieu-dit Beautineau, jardin, terre labourable, charmille, garenne, joualles, près, vignes.
Les plans conservés aux archives nous permettent d’identifier un
aménagement à la Versaillaise « Le Bois percé* » remontant au 18ème
siècle.

*Ce terme désigne la persistance d’allées cavalières, se croisant au centre de chaque parcelle par un manège, telles qu’on les concevait dans la deuxième partie du XVIII siècle. Les parcelles apparaissent sur le plan levé en 1832 par maitre
LEBOEUF, on y trouve des parterres « à la Française », une pièce en eau et un ensemble forestier exploité.

Cette petite forêt de chênes et de charmes est aujourd’hui quadrillée d’allées de promenade où nous trouvons la salle du Levant et la salle du Couchant réparties de manière symétrique de part et d’autre de l’allée d’honneur. Le Bois Percé est constitué d’une futaie de charmes communs (Carpinus betulus), de chênes sessiles (Quercus petrae) et de chênes pédonculés (Quercus robur).
1897, Joseph, le petit-fils de Pierre BRISSON, conseiller municipal puis maire de Néac, gère la propriété, achète une 2nde propriété à Saint-Emilion, 2 parcelles issues du « Cru des Cordeliers », démembré pendant la Révolution Française, (Les Menuts et La Clotte du Busson), auxquelles il ajoute deux pièces de terre situées à Bergat.
Joseph BRISSON est élu député de la Gironde en 1902. Il crée le domaine viticole Château Le Prieuré, en 1906.
En 1917, sa fille Madeleine BRISSON épouse le Baron Louis GUICHARD (1893-1979). Elle apporte avec elle, les 2 propriétés. De leur union, nait Olivier GUICHARD en 1920.
Il se bat pendant 50 ans pour la reconnaissance de la qualité des vins de
Néac. Président du syndicat viticole à partir de 1919, il tente de faire associer l’appellation de Néac à celle de Pomerol. Il épouse Marthe BOITEAU, fille d’un négociant de Cognac en 1919. 1949, le couple achète une 3ème propriété, La Vray Croix de Gay, qui tire son nom de la Croix qui jouxte le terrain, symbole de l’histoire des pèlerinages de Saint Jacques de Compostelle, qui atteint son apogée dans la région au XIVème.
La légende familiale raconte que c’est Louis GUICHARD (grand-père d’Aline) qui a rajouté le terme « Vray » au nom du domaine, des voisins ayant déposé légalement le nom de « Croix de Gay », pensant alors qu’ils devaient avoir l’antériorité du nom.
1978, à la mort de Louis, son fils, Olivier, reprend la gestion des propriétés,
et constitue alors une Société Civile nommée « Baronne Guichard » en
souvenir de sa mère.
Par les BRISSON, Olivier GUICHARD descend d’une des plus anciennes familles bourgeoises du Libournais : famille de négociants en vins (Joseph CHAPERON, lui-même président du tribunal de commerce) et Joseph BRISSON ; notaire.
Olivier GUICHARD deviendra maire de La Baule, président de la Région Loire-Atlantique.
Il sera également chef de Cabinet du Général de GAULLE.
Ce fut un homme politique français très impliqué dans les ministères de l’éducation nationale, de l’aménagement du territoire et de la justice.
1998, il lance un vaste programme de modernisation :
- Transforme la cuverie en l’adaptant au parcellaire.
- Equipe la cuverie d’un système de thermo-régulation.
- Construit de nouveaux bâtiments.
- Restructure les équipes.
2001, il engage un jeune régisseur œnologue, Yannick REYREL, élève de Jean-Claude BERROUET, œnologue de Pétrus.
A son décès, en 2001, la production et la commercialisation sont repris par sa fille
Aline et son gendre, Paul GOLDSCHMIDT, qui ne peuvent abandonner ce beau patrimoine. Naissance d’un 2ème vin en 2005 : « Plaisir de Siaurac ».
2007, après 2 longues années de travaux dans la maison, Aline et Paul s’installent
à Siaurac. Ils divorceront en 2013.
De 2014 à fin 2017, co-gérance avec le Groupe Artémis Domaines ayant acquis 49% des parts de la société, ils seront appuyés par la nouvelle directrice technique, Pénélope GODEFROY, ingénieur agronome, venant du Château Latour.
En 2014, l’architecte paysagiste Françoise PHIQUEPAL identifie le dessin du
jardin et son créateur, Louis-Bernard FISCHER*
2015, le parc paysager est classé « Jardin Remarquable » et reconduit en 2020.
Cet ensemble remarquable et unique réunit sur 15 hectares plus de 60 espèces
remarquables d’arbres différentes.
Paul GOLDSCHMIDT, resté aux côtés d’Artémis Domaines, cède ses parts et
quitte définitivement le Château Siaurac en 2017.
2018, une 3ème étiquette voit le jour, « Pulpa » un vin Sans Sulfite Ajouté.
Septembre 2020, « Les Terroirs de Suravenir », filiale du groupe bancaire Arkéa Crédit Mutuel prennent en main les destinées des 3 propriétés tout en continuant la démarche engagée certification du vignoble HVE de niveau 3, sous la direction de Vincent MILLET, gérant également des Châteaux Calon-Ségur et Capbern à Saint-Estèphe et du président du groupe, Jean-Pierre DENIS.
En 2023, l’équipe est renforcée avec Virginier BERGER pour la partie commerciale, Claude GROS, comme oenologe conseil et Pierre REBAUD, en tant que Directeur Général.

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